Sur les pas de St. Paul 27 O3 2013.
Rebonjour à tous,
La marche vers BRINDISI se poursuit avec son lot de bonheur et d’épreuves, tout ce qu’il y a de plus normal dans le quotidien de chacun, et pour un pèlerin en recherche d’intériorité.
Le paysage de ce chemin. Au début, nous cheminions dans des vallées entourées par les montagnes des APENNINS, recouvertes par la neige de printemps. Après les vignes et les oliviers, nous venons de gravir ces montagnes aux sommets arrondis où pousse une véritable foret d’éoliennes à perte de vue, et où la culture des céréales domine, patchwork de verts différents.
Les contacts avec la population : Nous sommes d’étranges personnages faisant des kilomètres inimaginables avec nos gros sacs, voyageant parfois en short, en cette saison encore froide de fin d’hiver. Accueil toujours très sympa, pour demander de nombreuses fois notre chemin, sans parler l’italien, et heureux de nous renseigner avec quelques mots de français, des bonjours souriants, curieux de connaitre notre lieu de départ et notre point d’arrivée, nos contacts avec des conducteurs qui nous proposent de nous emmener en voiture et les fins d’étapes où les hospitaliers paroissiaux ou professionnels sont attentifs à notre fatigue, et à nous faire gouter du meilleur accueil (sauf exception bien entendu)
Le cheminement à deux : s’accepter tel que nous sommes n’est pas évident, même entre le neveu et l’oncle. Cela fait partie du chemin où la tolérance est mise à l’épreuve face à nos personnalités. C’est l’apprentissage du partage et de la solidarité, du respect de nos différences qui deviennent complémentaires, attentif à l’aspect religieux de notre démarche. Il y a parfois un coup de geulle vite réglé par quelques instants de solitude et d’attentions réciproques. C’est aussi une force devant la difficulté du chemin, échanges, réflexions, propositions.
A tour à l'heure François